Les différents types de puits et forage
Différents types de puits existent et ils se distinguent selon leur profondeur, leur volume d’eau, leur coût ou la pureté de l’eau.
L’eau est parfois soumise à un traitement avant qu’elle ne soit consommée par les utilisateurs. Un contrôle régulier doit donc être effectué à la fin des travaux, mais aussi tout au long de son existence.
Les catégories de puits
Il existe 3 grandes catégories de puits :
- Puits creusés
- Puits foncés
- Puits forés ou forages
Le choix dépend de la nappe aquifère, des données hydrogéologiques du terrain, de la rapidité recherchée (ou non) et du coût des travaux.
Pourquoi construire un puits ?
La création d’un puits ou d’un forage est une solution idéale pour obtenir de l’eau douce de bonne qualité ; l’eau de surface est souvent contaminée par la pollution.
Les puits et forages sont surtout profitables pour les personnes qui habitent dans les régions où l’eau de surface est disponible en quantité insuffisante, mais qui disposent d’une bonne réserve d’eau souterraine.
Les techniques utilisées pour la construction d’un puits
La construction des différents types de puits repose sur des techniques propres à chaque catégorie.
Les puits creusés
Cette technique traditionnelle est la plus simple : le puits est creusé avec une pelle et une pioche. Elle est moins coûteuse, mais plus fatigante que les autres méthodes. Toutefois, des moyens mécaniques sont utilisés pour éviter les efforts physiques intenses.
Le sol doit être suffisamment exploitable et la nappe phréatique peu profonde pour pouvoir avoir recours à cette technique.
Généralement, ces puits sont entourés de pierres pour les rendre plus solides. Cependant, le cuvelage (au moyen d’anneaux de béton) est une solution plus efficace.
Les puits creusés sont peu profonds et peuvent aller jusqu’à 10 à 20 m de profondeur ; certains font 30 à 40 m, mais ils sont plutôt rares.
Compte tenu de cette faible profondeur, ils sont plus facilement exposés à la pollution et à l’assèchement, contrairement aux autres puits.
Les puits foncés
Ce type de puits est construit par enfoncement ; un mouvement de va-et-vient vertical d’un tube perforé à bout pointu dans une terre friable, tels le sable ou le gravier.
Pour protéger le puits de l’infiltration des particules, la partie inférieure de la conduite est équipée d’un filtre.
Dans ce type de puits, l’eau peut être puisée à des profondeurs moyennes de 15 à 100 m selon la technique utilisée. En effet, les trois moyens de fonçage sont :
Fonçage par battage
Technique consistant à l’enfoncement d’un tube équipé d’une pointe en laissant tomber un trépan sur l’extrémité du tube.
Fonçage par injection d’eau
Le fonçage par injection d’eau consiste à injecter de l’eau sous pression dans un tube pour faciliter le creusement du sol et le déblaiement des débris.
Fonçage par havage
Cette méthode nécessite le creusement du sol à la base du tubage en position verticale, lui permettant ainsi (au sol) de s’enfoncer.
Les puits forés ou forages
Les puits forés sont réalisés au moyen de techniques plus modernes, notamment par percussion d’un outil dans le sol ou encore par l’action rotative d’un outil coupant (trépan ou foreuse) qui brise et mâche les roches.
Les forages peuvent atteindre jusqu’à 300 m de profondeur.
Techniques de forage des puits d’eau
Moyens manuels
Forage à la tarière, forage par percussion, forage par injection d’eau, forage à la boue.
Moyens motorisés légers
Forage au marteau fond de trou, forage rotary
Moyens mécanisés lourds
Ils sont idéals pour les puits très profonds. Les équipements sont montés sur des camions lourds. De gros outils de forage rotatifs sont utilisés pour mâcher ou briser les roches ; si le sol est mou, les tarières sont utiles lorsque vous effectuez le forage.